Mardi matin, y s'passe rien, j'fredonne cet hymne ancien
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh
Le grand Manitou nous laisse un dernier remous
Emmagasine la chaleur parce que dans une s'maine tu vas prendre peur

Mardi matin, j'm'attends à rien, la journée m'appartient
Mardi matin, l'automne se meurt, c'est l'été des chasseurs
Passer ma vie à maçonner une tonne de briques dans l'sablier
Murmure le colibri me ramène, à la réalité

Oh oh oh tes yeux sont aussi bleu que l'océan
À l'ombre du cèdre et des regards
Étendons-nous sur un lit d'évasion
Où nous pourrions rêver, d'éternité
Et si les moineaux sont libres, nous sommes libérés

Le dimanche ou lundi, allons nous ballader dans l'infini
Chassons nos peurs, laissons nos pleurs et avec le loup hurlons la nuit
Suivons les constellations, nous croiserons le vieux hibou
À la lumière dorée, de l'aube qui viens de se réveiller

***

Avant l'aube, nous marcherons, les pieds baignés dans la rosée
Jusqu'au lac enchanté, où la lune danse dans le ciel, veiné
Et nous pourrions danser, jusqu'au petit matin sur le lac étoilé
aux milles refrains,
Et le soleil se lève, y m'donne une trêve
Et le soleil se lève, salut au soleil
Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh